LES VŒUX DE MACRON POUR L’ANNEE 2018

Le 31 Décembre 2017 j’étais en France et j’ai pu écouter le discours du Président de la République. Son discours était magnifique, vivide et émouvant à couper le souffle

Voilà les points que J’ai aimé le plus:

« Je sais aussi que plusieurs d’entre vous ce soir sont seuls, souffrent ou sont malades et je sais que dans ces moments de fête et de retrouvailles, cette solitude et cette souffrance sont plus dures encore à supporter. Alors à nos concitoyens qui sont dans cette situation, je veux dire qu’ils appartiennent à une grande Nation et que les mille fils tendus qui nous tiennent, sont plus forts que leur solitude et je leur adresse une pensée fraternelle ».

« Je continuerai à faire ce pourquoi vous m’avez élu : rendre la France plus forte et plus juste ; permettre, non pas d’adapter notre pays aux changements du monde, mais lui permettre d’être ce qu’il est : un pays fort avec une exigence universelle qui, parce qu’il est plus fort, produit davantage, peut justement assurer la solidarité sur le sol national et avoir une exigence humaniste à l’international».

« Enfin, sur le plan national, l’année 2018 sera à mes yeux celle de la cohésion de la Nation. Nous nous sommes trop longtemps, trop souvent divisés. Les débats sont nécessaires, les désaccords sont légitimes mais les divisions irréconciliables minent notre pays. Je veux plus de concorde pour la France en 2018. Pour cela, je veux avant toute chose miser sur l’intelligence française car nous avons cela en nous. L’école doit être le creuset de cette cohésion nationale et nous continuerons de la renforcer ; la formation tout au long de la vie est l’indispensable protection qui permettra à chacun de faire face aux grands changements et de mieux les comprendre, d’être formé à de nouveaux métiers. La science est un levier indispensable pour réussir à préparer notre avenir et c’est pourquoi notre recherche est déterminante et notre culture est ce socle commun de notre imaginaire, un imaginaire dont nous avons besoin, un imaginaire d’avenir où chacune et chacun doit pouvoir se retrouver ».

« Je veux ensuite miser sur le travail. Le travail est au cœur de notre société d’abord parce qu’il est ce qui permet à chacun de trouver sa place, de progresser dans la vie, de s’émanciper de son milieu d’origine si c’est la volonté que chacun porte mais c’est aussi par le travail que notre Nation sera plus forte parce qu’elle produira, parce qu’elle s’enrichira ; nous avons besoin du travail et je le défendrai sans relâche en permettant à chaque travailleur de gagner davantage par celui-ci, en formant nos concitoyens qui sont au chômage pour qu’ils puissent retrouver un travail et les compétences nécessaires pour cela, en formant nos jeunes par l’apprentissage ; le travail est le cœur de notre projet en commun ».

« Je veux aussi miser sur la fraternité. La fraternité, c’est ce qui nous unit, ce qui nous a fait un, ce qui nous tient ensemble. Je crois dans la réussite, dans les succès mais que valent ces succès s’ils ne sont en quelque sorte que les succès de quelques-uns ? Que s’ils nourrissent les égoïsmes ou les cynismes ? Rien de bien durable. Tant de Nations sont en train de se fracasser parce que seuls quelques-uns y réussissent ! Nous avons en effet besoin de repenser un grand projet social pour notre pays, c’est celui-ci que je déploierai durant l’année qui s’ouvre. C’est celui qui doit inspirer notre politique de santé, notre politique en faveur de celles et ceux qui vivent en situation de handicap, notre politique d’hébergement pour les sans-abri, notre politique sociale aidant les plus démunis. Sans cela, sans cette exigence humaniste, notre pays ne se tiendra pas uni. Cela implique des règles et de la rigueur aussi et je sais parfois quelques tensions éthiques que je ne sous-estime pas et que j’assume pleinement. Je veux que nous puissions apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont aujourd’hui sans abri. Le gouvernement s’est beaucoup engagé ces derniers mois en cette direction et a beaucoup amélioré les choses mais il y a encore des situations qui ne sont pas acceptables et que je n’accepte pas davantage que vous. Nous continuerons donc l’effort indispensable pour réussir à pleinement respecter l’engagement que j’ai moi-même pris devant vous ».

« Enfin, notre cohésion nationale dépend aussi de votre engagement. Oui, la cohésion de la Nation, ça n’est pas simplement le travail du président de la République, de son Premier ministre ou du gouvernement ; c’est le travail de chacune et chacun d’entre vous. Demandez-vous chaque matin ce que vous pouvez faire pour le pays et au-delà de votre quotidien, de votre vie, parfois de ses difficultés, dites-vous toujours que vous appartenez à un collectif plus fort, plus grand que vous : la Nation française. C’est ce collectif qui vous a éduqué, qui vous soigne, qui quand vous tombez, vous aide à vous relever, qui vous aidera dans vos vieux jours et dites-vous à chaque instant que vous avez quelque chose à faire pour la Nation. J’ai besoin de cet engagement »

« Alors, mes chers compatriotes, ce soir je m’adresse à vous avant qu’une nouvelle année ne s’ouvre. Il y aura des difficultés, il y aura sans doute des choses que nous n’avons pas prévues ; vous aurez peut-être dans vos vies personnelles des moments de doute, des drames, mais n’oubliez jamais que nous sommes la Nation française. Et ce soir, je veux vous dire que c’est avec cet esprit de conquête que nous avons en partage, avec cette détermination entière, cette ambition sincère pour notre pays et pour chacun d’entre vous, avec cette volonté de faire vivre notre Renaissance française que je vous présente tous mes vœux pour l’année 2018 ».